Soins aux arbres

Le haubanage 

Cette technique, peu visible d’un point de vue esthétique, permet de sauvegarder un arbre remarquable ou de le sécuriser plutôt que de l’abattre ou le démonter.

Il s’agit donc d’installer dans les arbres un système de cordage ou de câble spécifique afin de soulager les faiblesses mécaniques, présentes par exemple sur des charpentières, et d’éviter qu’elles ne tombent en créant des dégâts au sol et dans l’arbre.                                                                        La charge, exercée sur la partie affaiblie, est ainsi transférée sur une partie plus sûre du houppier par le biais de ce haubanage.

Les deux types de haubanage :

  • Le haubanage statique : ce type de haubanage permet l’immobilisation de l’axe affaibli. On l’utilise pour les défauts très avancés, comme une fourche à écorce incluse déchirée, afin que le problème ne s’amplifie pas.
  • Le haubanage dynamique : il laisse le libre mouvement des branches, mais limite la possibilité d’aller au point de rupture.

La période idéale, pour la pose de haubans, se situe quand l’arbre à atteint son stade de charge maximale au niveau des branches, en feuilles et en fruits éventuels.

Enlèvement des nids de chenilles processionnaires

Les chenilles processionnaires du pin sont brunes avec des taches orangées et correspondent aux larves du papillon de nuit. Elles présentent des poils urticants, qui se détachent de la partie postérieure du dos de la chenille, et représentent alors un risque, même sans contact direct avec les chenilles, pour les hommes et les animaux.

Un nid vide ou un cocon de chenille contient encore des millions de poils urticants et doit donc être éliminé, au risque d’impacter l’environnement direct de l’arbre.

Plusieurs méthodes de luttes sont possibles :

Lutte mécanique – entre novembre et avril : L’enlèvement mécanique des nids et cocons implique un équipement spécialisé et des précautions strictes pour ne pas risquer de disséminer les poils urticants. Les branches portant les nids sont coupées, et immédiatement incinérées. 

Les pièges à phéromones – autour de mai : La mise en place des pièges à phéromones permet de piéger les papillons mâles qui prennent leur envol à partir du mois de juin, limitant de ce fait la fécondation des femelles et leurs pontes futures dans les pins. Il s’agit d’une lutte biologique, sans utilisation d’insecticides.

Piégeage des chenilles : Un piège appelé « écopiège », constitué d’une gouttière reliée à un sac, peut être installé pour intercepter les chenilles lorsqu’elles descendent de l’arbre. La suppression par incinération des insectes capturés doit s’effectuer un mois après leur descente.